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Paul GAUGUIN, Nature morte aux pommes
Gauguin (1848-1903) est considéré comme un des pères fondateur de la modernité. A la faveur d'un séjour en 1886 à Pont-Aven, en Bretagne, il renonce à l'impressionnisme pour élaborer une nouvelle théorie, dite "synthétique". Sa recherche va dans le sens d'une simplification des formes, il élimine les détails pour ne garder que la forme essentielle, simplification obtenue par l'usage du cerne et de l'aplat de couleur. Plusieurs jeunes peintres se réunissent autour de Gauguin pour former l'École de Pont-Aven.
Edouard VUILLARD, L'essayage, vers 1892
Vuillard s’adonne à cette époque au synthétisme des Nabis, rejoignant ainsi l’avant-garde et ses guides, Émile Bernard et Gauguin. La peinture de Vuillard déploie alors une succession stupéfiante d’inventions, de cadrages inédits et de radicalisme chromatique. Il multiplie les compositions audacieuses où quelques lignes enserrent les figures symboliquement exprimées en couleurs violentes. Ses sujets de prédilection sont : intérieurs oùs’activent à des tâches ménagères sa mère, sa sœur et des ouvrières de l’atelier de corsets, cernées de papiers peints mouchetés.
Louis MARCOUSSIS, Composition
Il adhéra au cubisme en 1912, et participe directement à son emergence avec les plus grands que sont Braque et Picasso.
CUBISME En 1907, le jeune Picasso présente Les Demoiselles d’Avignon. Il rencontre l’incompréhension la plus totale de ses amis. Seul un jeune collectionneur allemand, Kahnweiler, pressent l’importance de cette œuvre. Même G. Braque, l’ami de Picasso, accepte mal les déformations subies par les personnages mais il sera pourtant avec lui, le précurseur du cubisme qui évoluera en trois étapes :(1) de 1907 à 1909 : le cubisme cézannien. Il tient son nom du peintre qui en cherchant une plus grande simplification des formes fut amené à peindre un paysage en le géométrisant, en le simplifiant à l’extrême : "traiter la nature par le cylindre, la sphère et le cône" (2) de 1910 à 1912 : le cubisme analytique. Il est plus complexe. Toutes les faces d’un même objet sont reproduites sur un même plan comme si le but n’était pas de peindre ce que l’on voit mais ce que l’on sait : le fait d’observer un objet de face n’empêche pas que l’on connaisse ses côtés, son dos (3) le cubisme synthétique : où la simplification des formes est extrême, les couleurs sont moins sourdes et les collages abondamment employés.
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